ENTRAÎNEMENT FONCTIONNEL
L'entrainement fonctionnel versus l'entrainement analytique?
Tout d’abord, il faut savoir qu’à l’opposé de l’entraînement fonctionnel, il y a l’entraînement analytique (entrainement classique, en isolation ou, par exemple, la personne soulève des haltères couchée sur un banc). Cette méthode s’appuie sur la décomposition subjective du corps (biceps, pectoraux, quadriceps, etc.). L’entraînement fonctionnel quant à lui se fonde sur la lecture des mouvements que le corps humain peut produire. Il ne s’attache pas à renforcer un muscle ou un groupe musculaire de façon isolée mais il a pour objectif principal d’améliorer le mouvement global et le fonctionnement du corps en général.
Les mouvements du corps dans l’entrainement fonctionnel sont donc beaucoup plus naturels car plus proches de ceux que l’on pratique dans la vie courante. Les mouvements sont globaux et impliquent une ou plusieurs chaînes musculaires. Ils tiennent également compte de la gravité (orientation du corps par rapport à la gravité).
Dans l’entrainement fonctionnel, l’utilisation de matériel proprioceptif (bosu ball, swiss ball, core-board, etc.) est fréquente et contribue à solliciter les muscles profonds qui sont peu ou pas entraînés dans les exercices de musculation classique.
Le Core Training, renforcement global du tronc, est l’une des composantes primordiales de l’entraînement fonctionnel.
L’entraînement fonctionnel utilise également largement la contraction pliométrique où une phase d’étirement du muscle précède une phase concentrique de raccourcissement du muscle, ce qui permet de produire un mouvement plus puissant sur une période très courte.
Dans l’entrainement analytique, les exercices classiques de renforcement musculaire ont décomposé la structure en prétendant que l’on pouvait entraîner de la même manière chacun des muscles isolément. On a pensé, à tort, que l’on devait tout travailler séparément, pour rendre les corps plus fort et visiblement plus musclés. Mais il faut s’interroger : comment continuer à penser que l’on peut renforcer tel ou tel groupe musculaire avec un travail à quantité égale alors que les fibres des différents muscles vont dans des sens complètement différents selon qu’il s’agit des muscles dorsaux, pectoraux, brachiaux, etc.?
Le concept d’entrainement fonctionnel
Le concept de l’entrainement fonctionnel est le suivant, comme le dit Paul Check, l’un des leaders mondiaux dans ce domaine : « Train the mouvement, not the muscle. ».
L’isolation musculaire de l’entrainement analytique classique n’a de nécessité qu’en cas clinique, récupération de blessure ou d’immobilisation, et esthétique.
Les mouvements de l’entrainement fonctionnel, quant à eux, servent à augmenter le potentiel d’un corps sain. Les mouvements produits par un corps sain sont les suivants : pousser, tirer, se baisser, enjamber, auxquels on peut ajouter, lancer, rattraper, que l’on peut combiner aux précédents cités.
Ensuite, tout réside le choix du niveau de l’exercice, de l’intensité et du choix fonctionnel.
Deux (2) stratégies s’offrent à l’entraîneur:
- Analyser les fonctions (tourner, sauter, courir, etc.) dont a besoin le pratiquant pour atteindre ses objectifs (jouer au tennis, au golf, au basket, jouer avec ses petits-enfants, courir, etc.) et créer une banque d’exercices qui serviront à améliorer les fonctionnalités dont la personne a besoin pour les atteindre.
- Analyser les différentes fonctionnalités du pratiquant (tourner, sauter, courir, etc.) et entraîner toutes ces fonctionnalités, en insistant sur celles qui sont le plus déficientes. En effet, quel est le niveau de fonctionnalité d’une personne sédentaire assise devant son ordinateur toute la journée et dont l’effort le plus important est le trajet du bureau à l’ascenseur qui le mènera dans sa voiture et enfin jusque chez lui? On améliorera ainsi le corps en fonction de ce pour quoi il a été conçu, et non à ce quoi il est réduit actuellement.
Quels sont les bénéfices de l’entraînement fonctionnel?
Nous en avons déjà parlé ici plus haut des nombreux bénéfices de l’entrainement fonctionnel, mais en voici encore quelques-uns:
- Le corps devient plus harmonieux: l’entraînement fonctionnel permet à chaque groupe musculaire de se renforcer suivant ses besoins réels.
- Un bien-être au quotidien: grâce à l’entrainement fonctionnel, le corps peut pratiquer les activités qui lui semblaient impossibles avant, et qui le seraient restées par le travail analytique.
- Quand avons-nous besoin de pousser à l’horizontale une charge de 100 kilos bien calés dans un fauteuil? Jamais! Pourtant certaines machines semblent y préparer. En revanche, quand devons-nous soulever du soulever une pile de livres en enjambant un tas de documents et pivoter le corps pour le déposer sur une table? Si ce périlleux exercice a été difficile, voire douloureux, revoyez votre entraînement avec un, vrai, professionnel, car aucune machine ne peut vous préparer à cela.
- Une inertie de l’activité physique : si le corps est plus fonctionnel, cela lui permet de faire plus de mouvements aujourd’hui et demain et au quotidien. Autrement dit, le corps a appris à s’entraîner avec la vie quotidienne.
- Le temps passé à l’entraînement ne se perd plus dans la nature une fois quittée la salle de sport comme c’est inéluctablement le cas avec l’entraînement analytique. L’apprentissage est certes plus long au départ mais beaucoup plus efficace à moyen terme et beaucoup plus durable aussi.
- Un corps plus fort: l’entraînement analytique isole chaque muscle. Mais ne sommes-nous pas plus fort à plusieurs que tout seuls? Pour le corps, c’est la même chose: la coordination entre les muscles est travaillée au cours du mouvement et permet de développer une force globale bien supérieure à l’isolation.
- Une protection du corps accrue. Le corps se compose en deux étages: une structure profonde qui sert à soutenir le corps dans ses postures et une structure superficielle qui sert à produire un mouvement.
- Plus le corps est assis, allongé, adossé, moins la structure de maintien travaille, donc elle se fragilise. L’entraînement fonctionnel se fait debout ou sur une base instable (swissball, bosu, etc.), ou dans le mouvement global du corps, ce qui oblige la structure interne à se renforcer en même temps que la structure superficielle apparente.
En conclusion
L’entrainement fonctionnel a énormément d’atouts pour lui, et les bénéfices sont nombreux comme nous l’avons vu. Faut-il pour autant bannir pour autant l’entraînement analytique, entrainement en isolation? Non, car l’entraînement analytique peut notamment être utile en cas de blessure pour renforcer un muscle déterminé. De plus, si votre objectif est essentiellement d’ordre esthétique ou plastique (ce qui est tout aussi louable et légitime que la recherche d’un corps efficace), vous souhaitez peut-être sculpter votre corps ou prendre de la masse musculaire. Dans ce cas, l’entraînement analytique est tout indiqué.
Mais pour préserver notre dos, prenons garde de ne pas « bâtir du muscle » sans avoir renforcé notre structure interne par des exercices fonctionnels.
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